biographie
1931 | Naissance en Italie, à Trieste, le 8 mai, d’un père Turc, commerçant d’origine juive basé à Izmir, et d’une mère Yougoslave, juive d’ascendance espagnole |
1939 | Arrivée en France à Paris |
1940-46 | Exodes à Bordeaux, Marseille, Grenoble. Etudes secondaires à Paris et en province |
1947 | Retour à Paris Découverte de la peinture – Paul Klee, Léonard de Vinci -, après avoir contracté la typhoïde et une longue convalescence, grâce à une boite de crayons de couleurs qu’on lui offre pour supporter son inaction |
1949-56 | Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris Ateliers André Lhote, Souverbie, Despierre, Narbonne, Chapelain-Midy, Académie de La Section d’Or |
1951 | Salon des Jeunes peintres |
1952-56 | Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris |
1955 | Première exposition personnelle à la Maison des Beaux-arts, Paris |
1956 | Prix du Dôme pour «Une nature morte aux pommes et poires» |
1957 | Commence à travailler, à Paris, avec la Galerie de Ventadour où il fait de nombreuses expositions personnelles – natures mortes, ateliers… Découvre le Lot où il séjourne ensuite régulièrement Entreprend des thèmes aquatiques qui se modifient en marécages, débris de végétations, sauterelles… (Présences végétales, Présences aquatiques, Présences animales) |
1958 | 3e Prix de la Peinture étrangère |
1960 | Prix Charles Morellet du Salon de la Jeune peinture |
1962 | Prix de la Jeune peinture pour «La chute d’Icare» Après une réduction parcellaire des éléments, des organismes apparaissent dans des intérieurs… (Présences indéfinies) |
1964 | …organismes qui se modifient progressivement pour devenir des corps enfermés ou foudroyés (Corps éperdus) Naturalisé français1967. Prix des Onze pour « L’ombre pâle » |
1968-78 | Maquettiste à Paris-Match |
1968 | Se sert d’une certaine imagerie baroque et populaire comme support visuel pour deux cycles de travail : «La suite Versailles» (Suite Versailles) et «Images du temps perdu» (Souvenirs fugaces) |
1970 | Retour à la nature morte qui subit divers traitements – «La nature des choses» (Les boîtes) et «Lumières horizontales» (Natures mortes) – de plus en plus contraignants qui apportent une nécessité d’espace |
1974 | Serres et paysages clos |
1975 | Inventaire de paysages (Paysages) Carnet de voyages et localisation de sites préférentiels Rivières, lointains, Dordogne |
1977 | Premier voyage en Espagne Parcourt le Rio Cares et la Deva, dans les Monts cantabriques La présence de l’eau se fait de plus en plus insistante |
1978 | Début de collaboration avec la Galerie l’Œil Sévigné Jean Peyrolle, Paris |
1979 | Concentration des paysages en masses minérales et végétales (Paysages compacts) |
1980 | Dordogne et autres rives |
1980 | Voyage au Japon |
1981-86 | Ses ateliers de Paris et du Lot deviennent ses principaux thèmes : palettes, accumulations d’objets divers, etc. La figure humaine (L’atelier, Les beaux déchets, Nus) est de plus en plus présente |
1982-86 | Chef d’atelier de dessin à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris |
1986 | Le 3 mars, à 54 ans, il meurt subitement d’une crise cardiaque à Paris, dans son atelier du 17 rue du Général-Niox |